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mardi 16 avril 2013

Louannec plus ultra du plastique

Brav eo vevañ e louaneg...kumun pinvidig da vat, Qu'il est bon de vivre à Louannec, commune connue pour sa population payant le plus d'impôts sur les revenus, c'est magnifique ces images, quelle chance à Monsieur le maire... au milieu du bitumage, des grands lotissements bourgeois, ronds point et stops au milieu de rien : que connaissent les terres de cette charmante paroisse ? Et bien il y a ça : la désolation, le grand n'importe quoi, et pourquoi ?? parce que à Louannec il y a aussi des agriculteurs, des maraîchers, bref des amoureux de la terre. Donc quand on veut se rendre dans un joli coin, il en reste encore un ou deux, on passe par ce chemin bordé de champs cultivés par des amoureux de la terre..... dernièrement dans ce sentier qui à l'origine était protégé par de majestueux talus (oui à l'époque le gel ne prenait pas sur les routes c'était pas pour rien) ces talus étaient eux mêmes ornés d'arbres, principalement des châtaigniers et des chênes, et quels âges avaient-ils ces arbres ??? N'y a t'il pas une loi ? un code rural pour réglementer la coupe des arbres ? Mais maintenant dans ce chemin il n'y a plus rien, à part du plastique.
Anncha Le Scornec










mardi 2 avril 2013

Sahel : Monsanto dégage !


Nous devons aider la société civile burkinabè à lutter contre les OGM, Monsanto et la Fondation Gates.


Entrée au Burkina Faso par le coton
C’est dans le plus grand secret que les premiers essais de coton OGM ont démarré au Burkina Faso, en 2001, en violation de la convention sur la diversité biologique de 1992 et le protocole de Carthagène sur la biosécurité de 2000, Monsanto et les firmes de biotechnologies utilisent depuis ce pays comme un cheval de Troie pour essaimer les OGM en Afrique de l’Ouest.
Les OGM ont été introduits officiellement au Burkina Faso en 2003, précisément dans les exploitations agricoles de Farakoba (Bobo-Dioulasso) et Kouaré (Fada N’Gourma). Les premières distributions importantes de semences de coton OGM, dit coton BT, ont eu lieu en 2008. 8500 hectares sont alors ensemencés. Aujourd’hui, grâce à la complicité du gouvernement de Blaise Compaoré et une implication directe du quasi unique syndicat cotonnier UNPCB, et des sociétés privées comme la française Géocoton (ex-Dagris), 70 % du coton Burkinabè est OGM.
L’augmentation importante du coût de la semence, multiplié par 33 par rapport au coton conventionnelle, n’est pas accompagnée d’augmentation des rendements promis par les sociétés cotonnières et l’UNPCB. Pire, le coton BT, produisant moins de graines que la variété conventionnelle, est pratiquement deux fois moins lourd pour le même rendement en fibre. Ainsi, les paysans, rémunérés au poids de leur récolte, sont largement perdants.
Dans les projets de Monsanto, le coton OGM n’est qu’une étape dans une stratégie s’invasion OGM en Afrique.
Main base sur le sorgho
Le sorgho est l’aliment de base pour 300 millions de personnes en Afrique de l’Ouest. Nourrissant les populations de cette partie du globe depuis des millénaires, cette céréale est annoncée au début du 21ème siècle comme source de carence mais, parole de toubab, la science occidentale va arranger cela. En juillet 2005 des chercheurs lancent un projet nommé Sorgho biofortifié en Afrique ou ABS. L’argument des OGM pourfendeurs de la faim dans le Monde est de nouveau utilisé, ici à grand soutient de la Fondation Gates directement et fortement impliquée dans ce projet. Notons que La puissante Fondation Bill et Melinda Gates, dédiée officiellement à des projets philanthropiques, vient d’acquérir 500 000 actions de la société Monsanto.
Un sorgho GM breveté serait une grave menace pour l’Afrique de l’Ouest et sa souveraineté alimentaire déjà fortement mise à mal par le déversement des surplus agricoles européens. Le niébé, la patate douce, le mil sont également dans le collimateur des maîtres mondiaux de la biotechnologie dont l’objectif est bel et bien le contrôle de l’alimentation mondiale.
Si une partie de la société civile burkinabè comme le Syndicat national des travailleurs de l’agro-pastoral (Syntap ) résiste à ce danger, leurs moyens sont plus que limités face à la puissance de Monsanto.
Les luttes contre les OGMs, ici comme là-bas, sont liées et indissociables. Mais les possibilités de résistance ne sont pas les mêmes selon le pays où la lutte se situe. C’est pourquoi soutenir et aider la société civile burkinabè à résister aux projets de Monsanto et de la Fondation Gates s’inscrit dans les axes d’engagement d’Ingalañ au Burkina Faso.
Pour Ingalañ Hervé Le Gal