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dimanche 21 décembre 2014

BD AHIMSÂ:ULULE financement participatif



Source : les porteurs du projet

AHIMSÂ*, l'instant neige

Roman graphique de BD de 240 pages, petites et grandes histoires de la non-violence en zone de conflit dans les coulisses de notre époque 

*Ahimsâ est un mot sanskrit qui signifie littéralement « non-désir de tuer »

Ahimsâ l'instant neige racontera l'histoire de femmes et d'hommes confrontés dans la France contemporaine à diverses formes de violence. Chacun des personnages vivra alors un « instant neige » qui sera pour lui un tournant dans sa vie faisant lumière sur son propre rapport à la violence et sur les réponses qu'il peut ou veut lui donner. Au travers des petites et grandes histoires des uns et des autres, l'occasion sera donnée de découvrir que la non-violence n'est ni la lâcheté ni l'impuissance, mais une force de l'esprit surprenante qui combat la violence de face et sans détour. 

Les intervenants

Etienne RAPHAËL, c'est la première fois qu'il écrit une histoire de fiction en bande dessinée. Il a beaucoup voyagé en posant presque un pas sur chaque continent. A rencontré les résistants non-violents palestiniens, interviewés en Cisjordanie il y deux ans à Hébron mais aussi les paysans du Larzac qui ont fait la lutte contre l'extension du camp militaire, en s'associant avec les compagnons de l'Arche de Lanza del Vasto, les premiers à avoir fait découvrir la non-violence ici en France à partir des années cinquante, en dignes successeurs de Gandhi. A voyagé au coeur de la forêt primaire au Gabon, puis s'est rendu en Bosnie, à Sarajevo et à Srébrénica... sans oublier les combats écologistes, contre les OGM ou le nucléaire... 
Dom, alias Marcel de La Gare est un « vieux dessinateur » ... Depuis trente ans il a fait des quantités d'illustrations et dessiné notamment les BD « Le dernier loup d'oz » aux éditions Delcourt, ou le tome cinq de « La quête de l'oiseau du temps » avec Serge Letendre et Régis Loisel aux éditions Dargaud sous le nom de Lidwine. Depuis cinq ans il a changé plein de fois de pseudonymes : Marcel de La Gare, Breizh Pascal, Dom... 

Un projet en 3 étapes

Ahimsâ l'instant neige paraîtra en 2017... mais l'aventure a commencé depuis 2012. En tout, cinq ans de travail auront été nécessaires...
La première étape a demandé deux ans d'enquêtes avec le soutien de Non-Violence XXI, un don de la CANVA (Coordination de l'Action Non-Violente de l'Arche), l'aide du CBSFVO (Comité Breton de Soutien aux Faucheurs Volontaires d'Ogm) et la logistique de l'association Les Dessin'Acteurs, pilote du projet.
Cette étape a permis aux porteurs du projet de financer les voyages et les diverses investigations nécessaires concernant l'histoire et l'actualité de la non-violence...Et inévitablement aussi, celles concernant les violences !
Cette phase est terminée. Maintenant ils en sont à la deuxième étape : rassembler toutes les pièces de ce vaste puzzle et se plonger dans l'écriture du scénario et du story-board de l'histoire, ainsi que dans la mise en place et la recherche graphique des premières pages et illustrations.
C'est pour cette phase du projet que les porteurs du projet invitent leurs futur(e)s lecteurs et lectrices à les rejoindre grâce au financement participatif afin qu'ils puissent avoir les moyens de travailler sur la création des pages pour les deux ans et demi à venir. 

                                                 

Le financement sur Ulule

Le financement participatif permettra avant tout de préserver l'indépendance de leur démarche et de rester hors de pressions éditoriales. Et aussi de pouvoir obtenir les moyens pour les équiper en matériel et outils nécessaires pour aller sereinement jusqu'au bout de cet ambitieux projet. 

Tous les détails du projet sur :

http://fr.ulule.com/ahimsa-l-instantneige/

vendredi 5 décembre 2014

Ça sent pas bon !

Les premiers mots qui viennent à l’esprit quand on évoque le projet de restructuration de la STation d’EPuration (STEP) à Plougastel-Daoulas sont : ONEREUX, INEFFICACE et INSALUBRE.

Station d'épuration actuelle
Onéreux: l’équipe municipale actuelle nous a déjà habitués par le passé à vouloir implanter sur la commune des infrastructures surdimensionnées qui, aujourd’hui, s’apparenterait plus à de la gabegie financière. La restructuration de la STEP présente les mêmes signes de gestion aléatoire et périlleuse. En attendant une hypothétique solution pour éradiquer la pollution existante, le long de la rivière du Caro, le schéma d’évacuation des eaux usées prévoit l’investissement de 2 M HT dans la construction d’une canalisation vers l’anse du Caro à l’horizon 2027, somme qui viendrait se rajouter au 1.5 M € HT pour l’ouvrage de la STEP. Et parions qu'au bout la facture risque d'être plus salée. A Plougastel, on n’a pas les idées mais on a des gwenneg ! 
L’Anse du Caro : bientôt interdite d’accès pour pollution nocive ?

Inefficace: d’après l’avis consultatif de l’Autorité Environnementale «les traitements supplémentaires au phosphore et l’extension de la capacité de la station, les eaux épurées dans le Caro resteront à priori incompatibles avec l’atteinte du bon état écologique de ce cours d’eau».  Donc pendant encore plus de 10 ans l'environnement pâtira de l’actuelle pollution sans savoir si les solutions futures seront appropriées. On navigue en eaux troubles là !

Insalubre: et que dire alors de notre propre état de santé ! Toujours selon l’avis de l’Autorité Environnementale «des teneurs relativement élevées en phosphore et en bactéries E. Coli (matière fécale) sont notamment relevées à l’aval de la station. La mauvaise qualité du Caro peut constituer un risque sanitaire pour les pêcheurs à pied». La pollution étant diffuse dans la mer on est en droit de s’interroger de l’impact qu'à cette pollution sur l’activité de conchyliculture de la commune.

Pourtant des solutions écologiques, simples et peu coûteuses existent pour répondre à l’assainissement des eaux usées, comme la phyto-épuration ou le lagunage, de façon individuelle ou semi collective. Encore faudrait-il que le maire comprenne les enjeux de salubrité publique au lieu d’avoir de la merde dans les yeux.


Ouest France du 04.12.14