Que se passe t'il actuellement à Plougastel-Daoulas ? La délivrance de permis de construire par la mairie semble faite de façon partielle et partiale. En tout cas, leur conséquence suscite des situations de blocage, favorisant l'éclosion de tensions inacceptables.
Le commentaire qui suit ne s'apparentera pas à de la littérature exécutée par Simone de Beauvoir mais pourrait faire l'objet d'un récit loufoque avec de nombreux rebondissements, les circonstances paraissant tellement improbables. Pour ma part, je me contenterai de relater des faits récents, objet de mon attention vivace à préserver un environnement proche que l'on souille.
Au lieu-dit Beauvoir à Plougastel-Daoulas, vous ne trouverez pas de Simone mais une autre femme avec une certaine trempe, Danièle, Danièle Seac'h (sec en français). Cette dernière est excédée, à bout de patience et remontée par son voisin expansionniste. Serriste industriel produisant une culture intensive, notre cher nettoyeur, pour satisfaire ses besoins toujours plus croissants, entreprend de décalaminer quelques hectares de terres agricoles, fond de vallée, parcelle boisée, pour favoriser l'extension des nouvelles serres. Celui-ci ne se contente pas de défoncer les chemins et de détourner les cours d'eau. Il entreprend dans le courant des années 90 de prévoir les fondations de son ouvrage en y entreposant tout ce dont la terre réclame pour se nourrir. Vous
remarquerez comme moi, la présence sur les photos, en autre, de bidons ayant
contenu des produits chimiques, appelés nutritions végétales, utilisés pour les
plants cultivés en hors-sol et sous serres. La présence de ces déchets ne
peut-être qu’une vision partielle d’une pollution invisible et plus conséquente
dont l’érosion n’a pu qu’aggraver le phénomène, en rejetant durant cette
dernière décennie, les résidus chimiques de ce dépotoir vers l’Elorn toute
proche. Alors qu'ils interviennent sur un feu de déchet sur la zone du cosquer, un pompier prévient Danièle : "Et bien dis-donc c'est un Tchernobyl que vous avez là !". Depuis Danièle a réclamé le PV de l'intervention pour prendre connaissance du type de produits répertoriés. En vain...
15 ans après, cette courte vidéo vous permettra d'apprécier l'ampleur de l'édifice : plus de 10 mètres de haut au point culminant. On se retrouverait presque face à un phénomène tellurique rappelant le déplacement des continents (et je n'ai pas apprécié la surface au sol).
15 ans après, cette courte vidéo vous permettra d'apprécier l'ampleur de l'édifice : plus de 10 mètres de haut au point culminant. On se retrouverait presque face à un phénomène tellurique rappelant le déplacement des continents (et je n'ai pas apprécié la surface au sol).
Ayant entrepris ces travaux depuis belle lurette, le serriste ne se contente pas de défigurer la nature, il impose ses pratiques et ne respecte pas les procédures pour les permis de construire. Conformément aux déclarations d'ouverture de travaux, l’affichage des
permis de construire doit être visible à partir de la voie publique. Or après
examen sur le terrain, aucun panneau n’a été installé sur deux
parcelles concernées (Le non-respect de l'obligation d'affichage d'un permis de
construire est passible d'une sanction pénale entraînant une contravention). Les irrévérences sont trop nombreuses à relever, à savoir tout de même que ce remblai a été réalisé en l’absence d’études d’impact sur les zones
humides.
Danièle Seac'h a fini pas déposer un recours gracieux en mairie pour annuler ce chantier. J'ai fait de même. On dit le bonhomme hargneux, menaçant, qui terrorise des voisins, avec la gâchette facile (la société de chasse ne lui a pas renouvelé son permis : un comble !). Le maire actuel voudrait résumer cette affaire à une complexe querelle de voisinage, où deux propriétaires bien installés se battraient pour des peccadilles. Croire ceci serait inconcevable. Il s'agit en fait de laisser à d'autres les responsabilités qui lui incombent, ne pas ouvertement prendre partie et ménager la chèvre et le chou, se délester de conflits entretenus depuis trop longtemps, s'abstenir de ne pas utiliser son autorité d'élu; ce sont des éleveurs d'autruches que nous devrions avoir à Plougastel-Daoulas.
Personnellement je n'ai rien contre ces personnes. Je crois qu'ils ne savent plus ce qu'ils font et qu'il faut pouvoir les ralentir car sur le long terme ils deviennent nuisible.
dans l'article "A beauvoir un remblai qu'est pas beau à voir" je faisais état du renvoi du serriste incriminé de la sté de chasse. La source qui m'a confié cette info, différente des salariés ou de la propriétaire de beauvoir, s'est trompée. Mr Gouennou est toujours chasseur. C'est pire !
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