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jeudi 24 février 2022

Intimidations, calomnie, plaintes. Pour lui je ne me terrerai pas

Mise à jour le 12 mars 2022 

"Connard ! Enculé !". C'est par ces injures insensées et sans fondements, emplies d'une haine certaine, qu'un ancien éleveur de cochon en plein air de Plougastel-Daoulas impliquait mon troisième enfant Hoël, alors âgé de 10 ans et témoin de cette agression gratuite, dans la longue liste des "passages à l'acte" que j'avais déjà dus affronter auparavant seul. 

le "connard" avec son fils

J'avais compris depuis longtemps que tous les moyens crapuleux seraient déployés pour porter atteinte à mon intégrité physique ou morale. Je pouvais à la rigueur accepter d'être considéré comme un emmerdeur notoire, d'être qualifié de "destructeur d'emplois" par des serristes en colère, voire de "salafiste vert", même si ces derniers mots ont du sens. Je m'amusais presque de lire que j'étais qualifié par des piliers de comptoir, de "pistard" occasionnel. Soit. Jusqu'à preuve du contraire ce n'est pas un crime, à moins d'être déjà qualifié par la vindicte populaire de délinquant de la route, même si j'eus gravité à pieds dans le bourg. 

On a même soupçonné d'être un délinquant sexuel qui harcelait des stagiaires, en lien certainement avec mes pratiques douteuses. La seule stagiaire qui aurait pu être considérée comme porteuse de cette allégation m'a répondu : "J'espère que tu n'as pas pensé que ça venait de moi ?". 

Hoël, 12 ans maintenant

D'autres esprits étroits me voyaient séjourner à Bohars, en H.P. chez les "fous", chez les déséquilibrés sociaux irrécupérables, aidés en cela par les calomnies répandues par des personnes répugnantes comme Yves Garçon, adhérent socialiste et prof universitaire, qui distille à qui veut le croire que "je suis un malade, que je suis complètement fou". Cet homme calomnieux, qui refuse de présenter ses excuses, a comme ami une autre figure fantomatique d'un engagement politique qui se résume au néant, Serge Borvon (EELV), qui portât plainte contre moi pour diffamation, mais qui n'apprécie surtout pas que l'on s'en prenne à sa petite personne invisible. Sachant à quoi je m'exposais tout de même, je fus considéré comme un délinquant par la justice avec un rappel à la loi et son corollaire de prises d'empreintes et de photographies subjectives, une mise en scène digne d'un mauvais polar. 

Mon fils, participant un chantier de dépollution

je m'attendais moins à subir le dispositif répressif de la cellule "Demeter" lorsque je fus interpellé par la gendarmerie sur la voie publique à la demande d'une horde de serristes extrêmement excités. Là encore j'avais le sentiment diffus d'être perçu comme le délinquant à cadenasser quand les agents de l'ordre voulurent m'interroger sur mes motivations. C'est étonnant de voir à quel point, les représentants de l'ordre sont complaisants avec de potentiels industriels pollueurs, et peuvent ignorer les signalements d'une sentinelle de l'environnement, par ailleurs victime indirecte et directe de préjudices moraux et financiers mais dont les plaintes sont classées sans enquêtes.

Si je compile ainsi ces actes qui n'ont d'autres buts que de discréditer ma personne, et plus surement de vouloir introduire des spasmes de terreur dans mon psychisme (j'en oubliais presque les agressions physiques) c'est que je veux d'abord faire savoir à mon fils que non, ce n'est pas moi, son père, le délinquant multirécidiviste. Je vais avoir besoin qu'il le comprenne et qu'il soit rassuré en apprenant que je fais à nouveau l'objet d'un signalement au parquet de Brest pour "dénonciation calomnieuse" portée par David Moan, porte-étendard de l'opposition amorphe du conseil municipal de Plougastel, relation proche d'Yves Garçon et de Serge Borvon. Quoi d'étonnant ? Ils sont de la même veine, issue de la petite bourgeoisie de gauche qui ne veut pas dire son nom. 

David Moan considère que dans l'article intitulé "Un élu de Plougastel bénéficie-t-il un emploi de complaisance dans une mairie socialiste ?" publié le 16 décembre 2021 sur mon blog (aujourd'hui retiré pour des raisons de pression du tribunal judiciaire de Brest),  je bafouerais son honneur et je porterais atteinte à sa réputation, ou peut-être est-ce autre chose car je parviens pas à faire le lien entre mon article et son accusation. Mais il a le droit de le penser et de se sentir outragé. Après tout, c'est ce qui les caractérise le mieux, l'outrage ! Tout comme j'ai le droit d'exprimer mes doutes. Car plus qu'une liberté d'expression que l'on tenterait de bâillonner c'est mon droit de douter de l'objectivité incorruptible du recrutement d'un protozoaire zélé, issu des rangs de socialistes finistériens habitués à se renvoyer l'ascenseur... social et qui fonctionne bien quand il s'agit d'eux. 

 J'en ai profité pour réclamer des comptes à la mairie de Quimper (voir courrier ci-contre) afin de préparer la suite. Car encore une fois je suis condamné par "un rappel à la loi" pour diffamation. Mais contrairement à la plainte de sieur Serge Borvon, dont je savais les conséquences peu contraignantes, je n'accepte plus ce jeu de dupes qui consiste à s'en prendre à un individu qui use de son droit au pamphlet, de son droit à émettre des doutes, de son droit à la caricature politique, de son droit à dénoncer la passivité des élus face à des délits environnementaux. Non, pour mon fils, je ne me terrerai pas, contrairement à d'autres, camouflés dans une pseudo- écologie.

En soi, il est moins risqué de s'en prendre à un individu isolé, marqué du fer rouge de l'infamie, que de s'attaquer de front à de véritables délinquants environnementaux, perçus comme des péquenots belliqueux. Leur passage d'un état de hère à celui d'héroïque à faire de moi un hors-la-loi n'en sera que plus aisé.


dimanche 20 février 2022

Bois classés. Haro sur l'abattage illégal en Finistère

L'annonce a de quoi interpeller et laisser perplexe : la nouvelle équipe départementale, emmenée par l'élu de droite Maël de Calan, s'engage à planter plus de 500 000 arbres en 10 ans sur tout le Finistère.  L'arbre, agissant comme un puits de carbone, est un élément idéal et incontournable pour lutter contre le dérèglement climatique. Il est question de les implanter notamment au sein des réserves foncières du département et dans des zones de protection de captage. Toute la majorité actuelle est mobilisée pour cette opération d'envergure, ô combien symbolique, à commencer par le maire de Saint-Renan, Gilles Mounier, puisque vice-président du conseil départemental chargé du développement durable et des territoires. A ce poste et avec un tel titre, on peut compter sur l'élu local pour montrer l'exemple sur sa commune du Bas-Léon. Mais c'est très souvent à ce moment du récit que s'opère une volte face et que l'on reste interdit en apprenant que Gilles Mounier planifie à Saint-Renan la coupe rase d'arbres protégés par le PLU car figurant dans un Espace boisé classé (EBC). Pire, il autorise la coupe d'arbres par des particuliers sans déclarations préalables à déposer pourtant à l'urbanisme. 

En compagnie de l'élue renanaise, Armelle Jaouen à proximité d'une zone de captage. Où sont les arbres promis ? 

ces arbres sur le talus offraient un pare-vent idéal
Même si la vigilance est de mise, les élues de l'opposition comme Colette Davies et Armelle Jaouen (tête de liste aux dernières municipales) se retrouvent devant les faits accomplis et n'ont d'autres ressources dans l'immédiat que la médiatisation avant d'envisager de potentiels recours judiciaires. Armelle Jaouen détaille le contexte en relatant que "des dizaines de chênes et de hêtres dans des bois classés et des talus à préserver ont été abattus en bordure du bois de Curru reconnu comme une trame verte, près de l'école du Vizac. Certains arbres coupés avaient été adoptés et baptisés par les enfants. Ces arbres qui accueillaient des oiseaux permettaient aux enfants de voir vivre l'arbre au fil des saisons.  Des arbres ont été également abattus sans autorisations à Trebaol Huella (parcelle appartenant à la commune de Saint-Renan mais au PLU de la commune voisine de Milizac) où figure un point de captage d'eau, aujourd'hui fermé pour des raisons inconnues." 
Gilles Mounier

Ce phénomène d'abattage de beaux spécimens d'arbres dans des EBC, dont on peut leur attribuer de 30 ans et au-delà d'une vie jusqu'à la prospère, puisque protégée, n'est pas réservé qu'aux seuls bois de Saint-Renan. A voir le massacre exécuté à Plougastel-Daoulas en ce début d'année 2022 on peut craindre une généralisation sur tout le département de ces coupes pourtant illégales car n'entrant pas dans la liste des catégories de coupes autorisées de l'arrêté préfectoral de 1998 appliqué dans le Finistère, sujette à interprétations.  Il est redoutable de penser que ces bois classés présentent une belle réserve de stères avec à la clé une substantielle manne financière. Le maire de Saint-Renan ne l'ignore pas. Même s'il feint d'ignorer ses obligations de respect des règles d'urbanisme qui lui sont pourtant dévolues, il ne pourra pas se défausser dans 10 ans en constatant que l'opération de greenwashing de Maël de Calan était vouée à l'échec dès le départ et n'a servi à rien, hormis le fait de se donner le bon rôle d'élus qui prétendent être impliqués alors qu'ils se fourvoient honteusement. 

mercredi 9 février 2022

Massacre à la tronçonneuse dans un bois classé

La question mérite d'être posée en guise d'introduction, à moins de paraître présomptueux : comment vouloir stopper la déforestation mondiale si nous ne parvenons déjà pas à faire respecter les règles ordinaires d'urbanisme dans le domaine de la protection de bois classés, dans un pays pourtant réputé pour sa frénésie législative et administrative à adopter des règles et autres décrets ? A quoi servent-ils d'ailleurs si de multiples arbres pluri-décennaux peuvent être abattus impunément sans autre intérêt que le profit retiré dans leur chute fatale et un saucissonnage cubique destiné à la combustion, sans que leurs praticiens soient inquiétés ? Comment bafouer à ce point le respect du vivant en supprimant à coups de tronçonneuses un Bois classé ?


Le plus paradoxal dans ce genre de situation est que c'est à nous, sentinelles de l'environnement que l'on brandit l'arrêté préfectoral de 1998 qui répertorie les autorisations de coupe "par catégorie" dispensées de Déclaration Préalable en mairie, parce que l'on suppose évidemment que les propriétaires se sont enquis de la démarche à suivre et qu'ils se sont acquittés prestement de leur obligation de s'assurer que le bois figurait dans la liste des EBC, Espace Boisé à Conserver. Avec ce classement, on pourrait presque penser que tout est fait pour les inciter à la coupe mais que rien ne viendrait en définitif les arrêter en cas de "hors catégorie". 

Après un examen physique de la parcelle concernée par ce nouveau massacre (secteur du Veleury à Plougastel, parcelle n°100 de 8000 m2), on a du mal à croire que "la coupe rase de taillis parvenus à maturité, respectant l'ensouchement et permettant la production de rejets" ait motivé les assaillants à entendre l'écho des tronçonneuses qui pronostique un abattage total des arbres dans un périmètre classé comme zone naturelle.

D'ailleurs, quand on connaît le profil de ces agresseurs et leur historique, on sait qu'ils ne sont pas à leur coup d'essai dans bien d'autres domaines d'atteintes à l'environnement. Il y a à peine plus de 5 ans, un autre bois classé en bordure de l'Elorn avait subi le peu de respect qu'ils ont des règles communes liées à l'environnement. Il avait déjà fallu se mobiliser, sans obtenir le soutien des autorités à qui il incombe pourtant le maintien de l'ordre législatif, pour freiner leur ardeur sur cette portion du rivage (déambulation du bétail qui s'acharnait sur les écorces des arbres, provoquant leur chute sur un terrain pentu. Photo ci-dessous). Compte-tenu de leur passif environnemental commis au vu et au su de tous, comment peut-on encore confier à ces personnes la bonne gestion de notre environnement ? Pour les multirécidivistes ne serait-il pas temps d'instaurer le principe systématique de délinquance environnementale ?


Qu'est ce qui pourrait  les contrarier sinon les contraindre, hormis la présence de l'Abeillaud dans le décor, à être sanctionnés ? Avant d'envisager un jugement possible au pénal par une association environnementale, la voie de la réprimande et de la mise en demeure sont envisageables, à condition d'intervenir promptement sur le site et de cesser la coupe. A cause du code de l'urbanisme l'Office Française de la Biodiversité ne peut pas s'interposer. Il reste la Direction départementale des territoires et de la mer rattachée à la Préfecture du Finistère, une autorité préfectorale qui malheureusement ne s'aligne pas souvent sur les avis et les positionnements d'associations environnementales, au contraire même quand il s'agit de dérogation pour destruction d'espèces protégées. Il faudra donc, une fois de plus, en l'absence de moyens et peu de soutiens, s'armer de patience et de détermination pour parvenir à faire condamner les auteurs de ces faits.