Dans un premier temps, l'employée communale en charge du service de la jeunesse, interrompait la représentante d'AQCS au prétexte que sa demande ne pouvait être examinée du fait du "caractère politique" de l'association. Il s'agit ni plus ni moins que de propos calomnieux envers les membres de l'association. D'ailleurs aucune mention à ce type d'activités ne figure dans les statuts. AQCS peut même se targuer d'avoir réussi à rassembler des personnes avec des opinions divergentes et à aucun moment l'avis de chacun n'a été exprimé ni n'a pris le pas sur l'action collective à mener. Puis, le dossier de demande de subvention, remis dans les temps, avec l'ensemble des pièces exigées, ne pouvant faire l'objet d'aucune contestation puisque conforme aux statuts, n'a même pas fait l'objet d'un traitement par la commune. L'opposition, alertée, ne semblait elle-même pas informée de ce rejet implicite et irrecevable de traitement de la demande*.
Puisqu'il apparaissait évident que ces agissements se trouvaient ternis par l'irrégularité et le mensonge, AQCS se tournait vers la presse locale pour exposer ces faits. Après avoir essuyé plusieurs refus de publications de communiqué de presse sur des sujets qui pourtant étaient de l'ordre de la sécurité routière (accident route de Kervenal), de l'intérêt général (suspension des mises en demeure pour des installations défectueuses dans les serres du Cosquer-St Jean) et de l'intérêt à une nature préservée (découvert d'un dépotoir sur une zone remarquable à Pontkalleg), l'association prenait acte, une nouvelle fois, de l'absence de réponses des journaux locaux. Quand bien même l'association n'exige pas la publication de l'ensemble de ses communiqués, il apparaît curieux qu'elle ne bénéficie plus depuis 1 an d'une couverture médiatique locale dans le Télégramme et le Ouest-France, alors que jusqu'à présent le relai de l'information était plutôt satisfaisant; il n'est pas dans les habitudes de l'association d'observer un tel effacement dans l'actualité locale.
Alors qu'est ce qui pourrait expliquer une telle censure à mettre au crédit des rédactions des journaux susnommés ? Si je peux me permettre d'avancer une opinion toute personnelle, je soutiens que notre association dérange. Elle dérange certainement parce que son représentant, qui n'est autre que moi, n'abdique pas malgré les doutes, le ras le bol, la démobilisation et les fatigues auxquels chacun et chacune peut s'identifier. Elle dérange parce que nous gardons un cap, celui de la probité et du respect de l'application des réglementations sur l'environnement. Et que fait-on des organisations ou d'individus qui dérangent ? Et bien on décide de les bannir de la vie locale après avoir tenté de salir leur réputation et d'avoir exercé sur eux des menaces, en vain. Il faut donc arriver à cette ultime exclusion de la vie publique par les soi-disant garants de la démocratie locale et de ceux porteurs du devoir à une information objective et non orientée, pour s'apercevoir que nous flirtons continuellement avec des agissements autocratiques, puant fort la droite extrême voire le totalitarisme, car enfin comment expliquer la censure sur l'écologie si ce n'est que tout ceci nous prépare à l'extrême droite ?
* A ce jour l'opposition reste de nouveau atone
bel article
RépondreSupprimertrès clair
les soupçonner d’extrême droite est un parallèle un peu rapide à mon gout .. surtout par les temps qui courent
mais bon c’est un détail dans l’article. J.T.
Avec leurs attitudes tu crois qu'ils ont des leçons à donner à l'extrême droite ? Comment fonctionne une société fermée ? On fait taire les oppositions, on en est pas encore à la kalachnikov mais c'est un début
RépondreSupprimerok pour le totalitarisme et l'extrême droite, attention en ce moment quand même. sinon c'est exact pour la presse locale, à tout point de vue. Pas que pour l'asso. c'est partiel et partial les pages locales. l'environnement doit rester prioritaire dans tous les cas. continuez votre blog faute de mieux !
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