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vendredi 5 décembre 2014

Ça sent pas bon !

Les premiers mots qui viennent à l’esprit quand on évoque le projet de restructuration de la STation d’EPuration (STEP) à Plougastel-Daoulas sont : ONEREUX, INEFFICACE et INSALUBRE.

Station d'épuration actuelle
Onéreux: l’équipe municipale actuelle nous a déjà habitués par le passé à vouloir implanter sur la commune des infrastructures surdimensionnées qui, aujourd’hui, s’apparenterait plus à de la gabegie financière. La restructuration de la STEP présente les mêmes signes de gestion aléatoire et périlleuse. En attendant une hypothétique solution pour éradiquer la pollution existante, le long de la rivière du Caro, le schéma d’évacuation des eaux usées prévoit l’investissement de 2 M HT dans la construction d’une canalisation vers l’anse du Caro à l’horizon 2027, somme qui viendrait se rajouter au 1.5 M € HT pour l’ouvrage de la STEP. Et parions qu'au bout la facture risque d'être plus salée. A Plougastel, on n’a pas les idées mais on a des gwenneg ! 
L’Anse du Caro : bientôt interdite d’accès pour pollution nocive ?

Inefficace: d’après l’avis consultatif de l’Autorité Environnementale «les traitements supplémentaires au phosphore et l’extension de la capacité de la station, les eaux épurées dans le Caro resteront à priori incompatibles avec l’atteinte du bon état écologique de ce cours d’eau».  Donc pendant encore plus de 10 ans l'environnement pâtira de l’actuelle pollution sans savoir si les solutions futures seront appropriées. On navigue en eaux troubles là !

Insalubre: et que dire alors de notre propre état de santé ! Toujours selon l’avis de l’Autorité Environnementale «des teneurs relativement élevées en phosphore et en bactéries E. Coli (matière fécale) sont notamment relevées à l’aval de la station. La mauvaise qualité du Caro peut constituer un risque sanitaire pour les pêcheurs à pied». La pollution étant diffuse dans la mer on est en droit de s’interroger de l’impact qu'à cette pollution sur l’activité de conchyliculture de la commune.

Pourtant des solutions écologiques, simples et peu coûteuses existent pour répondre à l’assainissement des eaux usées, comme la phyto-épuration ou le lagunage, de façon individuelle ou semi collective. Encore faudrait-il que le maire comprenne les enjeux de salubrité publique au lieu d’avoir de la merde dans les yeux.


Ouest France du 04.12.14

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