Gros sel
La répression des fraudes de Loire-Atlantique a fait
rappeler des sachets de sel de La Turballes à cause de leur teneur élevée en
plomb (Ouest-France, 03/03/18). « Je sais d’où vient le problème »
Assure le paludier. Son origine proviendrait de la pratique de Ball-Traps qui
se déroule chaque année à côté des salines. Cette histoire embarrasse le
président de la société de chasse, son organisateur depuis 35 ans. Pour la
prochaine édition, peut-on lui suggérer d’utiliser du gros sel à la place du
plomb ?
Ligne
Des centaines de pêcheurs-plaisanciers se sont rassemblés à
Morlaix pour exprimer leur colère concernant l’instauration par l’Europe de
quota de pêche pour le bar (11/03/18). Motif invoqué : la raréfaction de
la ressource imputée par les manifestants aux grosses unités. Dorénavant il
sera interdit de pêcher le bar au-dessus du 48° parallèle. Avec cette ligne, la
barre est haute quand même.
En eau trouble
Les apports en pesticide et nitrate seraient encore
excessifs dans les eaux bretonnes selon Eau et rivières (Ouest-France,
15/03/18). « Dans le sud-Finistère, les normes pour l’eau potable sont
respectées mais au prix de traitement chimique », explique l’association.
En revanche la qualité des rivières et des nappes phréatiques reste mauvaise. Les
autorités accorderaient des dérogations pour l’épandage sur la bande des 500 m de la côte, moyens peu
avouables de naviguer en eau trouble.
Grain de folie
Face à l’augmentation des sangliers sur le Finistère, les
agriculteurs et les chasseurs exprimaient conjointement leur inquiétude,
surtout devant l’ampleur des dégâts sur le maïs (Le Télégramme, 14/03/18). La
fédération de chasseurs indique qu’il y a eu « une montée de la culture.
Ils ont le gîte et le couvert sur des terrains interdits à la chasse ». Devant
une telle abondance de nourriture il y a comme un grain de folie chez les sangliers
en ce moment. A qui la faute ?
Alzheimer
Comme les dunes de Porspoder se désagrègent, elles font
apparaître de nouvelles fosses où étaient enfouis les déchets mazoutés de
l’Amoco (Ouest-France, 23/03/18). « D’après les anciens, il existe des
fosses non répertoriés », avance le maire. Ce à quoi un géographe
répond : « Il faut se méfier de la mémoire des anciens. Les fosses
sont traitées efficacement ». Ce qui n’est pas forcément l’avis de
Vigipol. Le géographe présenterait-il lui aussi des troubles de la
mémoire ?
A un jet
Le Tribunal de Rennes a rejeté la requête en annulation d’Eau
et Rivières, autorisant l’implantation d’un élevage de 3480 porcs à Trébrivan
(29/03/18). Pour les juges, l’association n’établit pas que le plan d’épandage
présente des dangers pour l’environnement. Sur le papier non. Pourtant le 24
avril dernier, 100 000
l de lisier étaient déversés « accidentellement »
dans la rivière du Jet près de Quimper. Une buse aurait lâché. Récidiviste,
l’exploitant n’est plus à un jet d’urine près. Dont act Mrs les juges.
Fluides
Les élus regroupés au sein de « Cœur d’Emeraude »
en ont ras-le-bol de l’inaction de l’Etat pour le désenvasement de la Rance (Le
Télégramme, 04/04/18). Il avait pourtant dévoilé un plan d’action à partir de
2018. Mais pour l’instant rien n’est lancé, faute d’avoir les sommes
nécessaires. En jeu, la création d’un futur parc naturel régional. Sous
pression, les élus ont décidé d’aller jusqu’au bout. Avec l’Etat, les vases
communicants ne sont jamais fluides.
Conservatrice ?
Les anciens locataires de l’Ile de Quéménès ont déposé une
marque du même nom, autour des produits et services dispensés sur l’Ile (Le
Télégramme, 14/04/18). Le Conservatoire du Littoral, propriétaire de cet espace
public, leur a demandé d’y renoncer. Cette marque fait suite à une situation de
crise et « pour protéger le fruit de notre travail » Avance le couple
qui souhaite la céder. La direction ne serait-elle pas trop conservatrice dans
sa gestion des conflits ?
Asphyxiés
En septembre prochain doit s’appliquer la énième Directive
Nitrate (Ouest-France, 24/04/18). Les syndicats agricoles ont été invités à
participer à la concertation mais la FRSEA a décidé de quitter la réunion
organisée par la Dreal car aucune de leur proposition n’a été retenue.
« On nous rajoute encore plus de réglementations », déplore les
syndicalistes, asphyxiés par la paperasse, à l’image des plages bretonnes pendant
leurs marées vertes.
SCoT ?
Le Tribunal administratif de Rennes a annulé en partie le
PLU de Crozon (Le Télégramme (16/05/18). Il permettait de densifier des hameaux
contrairement à ce que précise la Loi Littoral qui n’autorise pas la
construction, même en continuité avec d’autres. Sauf que la commune a crée son
PLU en se basant sur le SCoT du pays de Brest, document également illégal au
regard de la loi. « SCoT un jour, SCoT toujours ? », devise des
scouts que fait sienne le syndicat mixte brestois.
Pilule
Un médicament a été retrouvé dans un produit « Le
gaulois », réchauffé par une famille de Guidel (Ouest-France, 18/05/18).
Au moment de déguster le poulet pané, l’enfant est tombé sur une gélule, sans
l’avaler toutefois. Avertie, la société LDC cherche à comprendre. De son côté
la grande surface, où a eu lieu l’achat, n’a pas attendu pour retirer les
produits des rayons. C’est vrai que depuis l’affaire Lactalis, la pilule a du
mal à passer.
Quarantaine
L’Europe a décidé de dépêcher en Bretagne une commission
pour enquêter sur le maïs chargé de phosphine (Le Télégramme, 15/05/18). L’association
des victimes des pesticides de l’Ouest, à l’origine du scandale, a reçu le
soutien d’Eva Joly. Elle reproche au Préfet du Finistère une décision opaque autour
de la levée de quarantaine du maïs. L’affaire pourrait être portée devant un
Juge pénal. Pour cela, il faudrait mettre aussi le Préfet en quarantaine avant
qu’il ne soit chargé de classer d’autres affaires ailleurs.
Plein air
Plouzélambre a connu un face à face tendu entre défenseurs
de l’environnement et un éleveur qui a
obtenu l’autorisation d’implantation d’un poulailler industriel (Le Télégramme,
16/05/18). C’est le choix du terrain qui pose problème, situé à proximité d’un
lieu sensible aux marées vertes. « C’est la porte ouverte à d’autres
installations de ce type », martèlent les opposants. les portes ouvertes
pourraient être effectivement une solution pour avoir des poules en plein air.
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