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vendredi 20 juillet 2018

Y a de quoi ce marais ! daouzek

Scribes d'humeur partiellement publiés dans la revue d'Eau et Rivières de Bretagne, juillet 2018. Dessin de nono



Gros sel
La répression des fraudes de Loire-Atlantique a fait rappeler des sachets de sel de La Turballes à cause de leur teneur élevée en plomb (Ouest-France, 03/03/18). « Je sais d’où vient le problème » Assure le paludier. Son origine proviendrait de la pratique de Ball-Traps qui se déroule chaque année à côté des salines. Cette histoire embarrasse le président de la société de chasse, son organisateur depuis 35 ans. Pour la prochaine édition, peut-on lui suggérer d’utiliser du gros sel à la place du plomb ?

Ligne
Des centaines de pêcheurs-plaisanciers se sont rassemblés à Morlaix pour exprimer leur colère concernant l’instauration par l’Europe de quota de pêche pour le bar (11/03/18). Motif invoqué : la raréfaction de la ressource imputée par les manifestants aux grosses unités. Dorénavant il sera interdit de pêcher le bar au-dessus du 48° parallèle. Avec cette ligne, la barre est haute quand même.

En eau trouble
Les apports en pesticide et nitrate seraient encore excessifs dans les eaux bretonnes selon Eau et rivières (Ouest-France, 15/03/18). « Dans le sud-Finistère, les normes pour l’eau potable sont respectées mais au prix de traitement chimique », explique l’association. En revanche la qualité des rivières et des nappes phréatiques reste mauvaise. Les autorités accorderaient des dérogations pour l’épandage sur la bande des 500 m de la côte, moyens peu avouables de naviguer en eau trouble.

Grain de folie
Face à l’augmentation des sangliers sur le Finistère, les agriculteurs et les chasseurs exprimaient conjointement leur inquiétude, surtout devant l’ampleur des dégâts sur le maïs (Le Télégramme, 14/03/18). La fédération de chasseurs indique qu’il y a eu « une montée de la culture. Ils ont le gîte et le couvert sur des terrains interdits à la chasse ». Devant une telle abondance de nourriture il y a comme un grain de folie chez les sangliers en ce moment. A qui la faute ?

Alzheimer
Comme les dunes de Porspoder se désagrègent, elles font apparaître de nouvelles fosses où étaient enfouis les déchets mazoutés de l’Amoco (Ouest-France, 23/03/18). « D’après les anciens, il existe des fosses non répertoriés », avance le maire. Ce à quoi un géographe répond : «  Il faut se méfier de la mémoire des anciens. Les fosses sont traitées efficacement ». Ce qui n’est pas forcément l’avis de Vigipol. Le géographe présenterait-il lui aussi des troubles de la mémoire ?

A un jet
Le Tribunal de Rennes a rejeté la requête en annulation d’Eau et Rivières, autorisant l’implantation d’un élevage de 3480 porcs à Trébrivan (29/03/18). Pour les juges, l’association n’établit pas que le plan d’épandage présente des dangers pour l’environnement. Sur le papier non. Pourtant le 24 avril dernier, 100 000 l de lisier étaient déversés « accidentellement » dans la rivière du Jet près de Quimper. Une buse aurait lâché. Récidiviste, l’exploitant n’est plus à un jet d’urine près. Dont act Mrs les juges.

Fluides
Les élus regroupés au sein de « Cœur d’Emeraude » en ont ras-le-bol de l’inaction de l’Etat pour le désenvasement de la Rance (Le Télégramme, 04/04/18). Il avait pourtant dévoilé un plan d’action à partir de 2018. Mais pour l’instant rien n’est lancé, faute d’avoir les sommes nécessaires. En jeu, la création d’un futur parc naturel régional. Sous pression, les élus ont décidé d’aller jusqu’au bout. Avec l’Etat, les vases communicants ne sont jamais fluides.

Conservatrice ?
Les anciens locataires de l’Ile de Quéménès ont déposé une marque du même nom, autour des produits et services dispensés sur l’Ile (Le Télégramme, 14/04/18). Le Conservatoire du Littoral, propriétaire de cet espace public, leur a demandé d’y renoncer. Cette marque fait suite à une situation de crise et « pour protéger le fruit de notre travail » Avance le couple qui souhaite la céder. La direction ne serait-elle pas trop conservatrice dans sa gestion des conflits ?

Asphyxiés
En septembre prochain doit s’appliquer la énième Directive Nitrate (Ouest-France, 24/04/18). Les syndicats agricoles ont été invités à participer à la concertation mais la FRSEA a décidé de quitter la réunion organisée par la Dreal car aucune de leur proposition n’a été retenue. « On nous rajoute encore plus de réglementations », déplore les syndicalistes, asphyxiés par la paperasse, à l’image des plages bretonnes pendant leurs marées vertes.

SCoT ?
Le Tribunal administratif de Rennes a annulé en partie le PLU de Crozon (Le Télégramme (16/05/18). Il permettait de densifier des hameaux contrairement à ce que précise la Loi Littoral qui n’autorise pas la construction, même en continuité avec d’autres. Sauf que la commune a crée son PLU en se basant sur le SCoT du pays de Brest, document également illégal au regard de la loi. « SCoT un jour, SCoT toujours ? », devise des scouts que fait sienne le syndicat mixte brestois.

Pilule
Un médicament a été retrouvé dans un produit « Le gaulois », réchauffé par une famille de Guidel (Ouest-France, 18/05/18). Au moment de déguster le poulet pané, l’enfant est tombé sur une gélule, sans l’avaler toutefois. Avertie, la société LDC cherche à comprendre. De son côté la grande surface, où a eu lieu l’achat, n’a pas attendu pour retirer les produits des rayons. C’est vrai que depuis l’affaire Lactalis, la pilule a du mal à passer.

Quarantaine
L’Europe a décidé de dépêcher en Bretagne une commission pour enquêter sur le maïs chargé de phosphine (Le Télégramme, 15/05/18). L’association des victimes des pesticides de l’Ouest, à l’origine du scandale, a reçu le soutien d’Eva Joly. Elle reproche au Préfet du Finistère une décision opaque autour de la levée de quarantaine du maïs. L’affaire pourrait être portée devant un Juge pénal. Pour cela, il faudrait mettre aussi le Préfet en quarantaine avant qu’il ne soit chargé de classer d’autres affaires ailleurs.

Plein air
Plouzélambre a connu un face à face tendu entre défenseurs de l’environnement et un éleveur  qui a obtenu l’autorisation d’implantation d’un poulailler industriel (Le Télégramme, 16/05/18). C’est le choix du terrain qui pose problème, situé à proximité d’un lieu sensible aux marées vertes. « C’est la porte ouverte à d’autres installations de ce type », martèlent les opposants. les portes ouvertes pourraient être effectivement une solution pour avoir des poules en plein air.



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