Aourell
L'implorante, d'André Guegan |
Je la dévisage.
C’est assis au bord du lit qu’elle
est la plus ravissante à mes yeux.
De ¾ dos. Nue et dénudée. Cela va de soi.
Elle est magnifique.
Elle est magnifique noyée dans
l’étreinte de ses cheveux noirs.
Je la dévisage mais je ne sais
pas si elle le sent ou elle fait comme si
Ce n’était pas le cas. Jusqu’au
moment où elle se tourne vers moi et
Me chuchote dans la seconde,
presque comme une injonction : « Arrête ».
Je n’obéis pas, bien sur.
Elle met les bras en arrière et pendant que ses mains habiles réajustent
Sa chevelure pour tisser une tresse, je reluque la forme de son sein droit.
Il est moelleux et
tendre. Pointu aussi. Il est à sa place sur ce
corps idéalement proportionné.
Le bas de son dos exhibe une cuvette dont l’usage ressemble
à un bénitier. J’y mets mes doigts crispés
et bien autre chose.
Pudiques, ses fesses se sont vautrées dans le drap de la
couette mais mon émoi récent devine encore ces
rondeurs excitantes.
Elle n’a pas quitté ses lunettes. Je m’en accommode sans éprouver le moindre trouble. Enfin si, je crois que ça la rend sexy. Plus que des tatouages que je ne discerne pas sur une peau où pourtant je glisse mes yeux.
Elle se lève subitement.
Ses doigts se
mêlent encore aux
cheveux.
Ils ondulent entre le désir et la
sensualité.
J’adore !
« Prends ton temps mon cœur », me dis-je.
Je vois à présent ses jambes, courtes, gracieusement débarrassées de
muscles proéminents ou de graisses fatales.
Elle noue
l’élastique, passe
sa culotte et enfile le haut.
« Arrête ».
C’est fini.
Jusqu’à la prochaine saveur.
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