Encore une prouesse de prédateurs à qui l'on confie l'entretien du patrimoine naturel immatériel, garant de notre biodiversité antédiluvienne. On nous répondra que ce n'était que deux arbres... Mais s'ils étaient classés, et donc protégés, c'est qu'il y avait au moins une bonne raison à cela ?
Deux chênes gorgés de terre bretonne que l'on égorge à grands coups de dents mécaniques. Et que reste-il de ces forteresses ? Des ruines. Un tas de bois éteint. De vieilles racines ridées. Et des âges qui se consument dans la bêtise humaine. Etait-ce leur ombre majestueuse qui persécutait leur peu de hauteur d'âme ? Etait-ce tous ces papillons flottants dans les poèmes, enchaînés au vent du chêne, qui gangrenaient leur médiocrité ?
L'ONF avertit qu'elle n'intervient pas dans la police liée dans la bonne application de documents administratifs, hors forêts publiques, et conseille de rencontrer un élu de Plougastel, en charge de la question. C'est vrai que nous pourrions solliciter J.J. André pour sermonner les serristes incriminés, étant lui-même un ancien serriste et malheureusement en charge des questions de "développement durable".
Bah bien-sûr ! Nous pourrions peut-être, en compassion, demander à ce que ces prédateurs replantent deux arbres pour le préjudice subit et qu'ils reconnaissent l'illégalité de leurs actes ?
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