Mme Lamour, mairesse de Ploudalmezeau (29) |
Fatigué
Parce qu’elle souffre d’hypersensibilité électrique, une quévenoise s’est vu retirer son compteur linky. « Je suis tout le temps fatiguée », précise-t-elle. (Ouest-France, 14/07/18). « Il faut le mettre, sinon on vous coupe le courant », avait menacé un technicien. Le maire de la commune, quant à lui, ajoute que « Nous, on fera ce qu’on peut pour cette dame mais je suis fatigué de ce débat ridicule ». Marc Boutruche devrait vérifier si le compteur linky de son domicile n’est pas à l’origine de cette fatigue.
Parce qu’elle souffre d’hypersensibilité électrique, une quévenoise s’est vu retirer son compteur linky. « Je suis tout le temps fatiguée », précise-t-elle. (Ouest-France, 14/07/18). « Il faut le mettre, sinon on vous coupe le courant », avait menacé un technicien. Le maire de la commune, quant à lui, ajoute que « Nous, on fera ce qu’on peut pour cette dame mais je suis fatigué de ce débat ridicule ». Marc Boutruche devrait vérifier si le compteur linky de son domicile n’est pas à l’origine de cette fatigue.
Rejet
A partir de janvier 2019, les pêcheurs auront pour
obligation de garder à bord les espèces non ciblées (Ouest-France, 18/07/18).
Pour le président du comité finistérien cette mesure n’a pas de sens, apportant
son lot de contraintes liées au temps en sus de tri et de manutention. Cette
pêche débarquée et non utilisée reviendrait « à travailler pour
rien ». Des pêcheurs qui rejettent la mesure de rejets, n’en jetez
plus !
Un peu vache !
La confédération paysanne du Finistère a porté plainte pour
« extorsions » contre les laiteries du département (Le Télégramme,
19/07/18). Le représentant du syndicat remet en cause le principe des contrats
qu’il estime être fait sous la contrainte. « On veut que soit reconnue
l’entente entre les laiteries et que soit reconnue l’illégalité de ces
pratiques ». C’est quand même un peu vache de procéder ainsi.
Eun Tam bio ?
A Brest la commercialisation de produits à base de spiruline
a le vent en poupe. Pour preuve, une boisson énergisante a vu le jour, la
« Spiloe » (Le Télégramme, 28/07/18). Le concepteur a décidé de
commencer par utiliser de la spiruline « car la ressource est à porter de
main ». L’article précise en effet qu’elle provient d’une ferme bio de
Plougastel-Daoulas. Qualifier des serres industrielles ainsi, donne un sérieux
coup de mou.
Matière grise
Des usagers s’insurgent contre le bitumage du cheminement
doux à Landunvez (Ouest-France, 26/07/18). La communauté de communes avait
pourtant annoncé que le chemin serait « stabilisé, empierré et sablé ».
Interrogé, André Talarmin, président de la collectivité, précise que le goudron
ne sera pas retiré et qu’un revêtement en sable a été prévu par-dessus.
Ingénieuse idée, connaissant les conditions climatiques de la Bretagne. A
défaut de trame verte, il y a de la matière grise.
Mégot, c’est
trop !
Comme le regrette Ségolène Gueguen, chargée de mission à
Natura 2000 dans la presqu’île de Crozon, beaucoup trop de mégots sont jetés
dans les dunes (Le Télégramme, 28/07/18). A chaque passage mensuel, ce sont plusieurs
dizaines de mégots qui sont ramassés. Elle rappelle qu’il existe des cendriers
de poche comme solution. Si seulement le groupe « Téléphone » était
toujours en formation, il aurait pu chanter « mégot, c’est trop ».
Oui, c’est beaucoup trop.
Avec les zoneurs
Une méga ferme de production de micro-algues est en cours de
construction sur 32 ha
à Plouguenast (AFP, 01/08/18). La Bretagne est idéale pour son implantation à
cause de sa ressource en lisier. Mais le projet a pris du retard notamment
parce qu’ERB affirme que la ferme sera construite sur 12 ha de zones humides alors
que l’industriel en comptabilisait 1,2 ha . Le terrassement ayant débuté, une
troisième étude n’a pas été possible. Saluons ce comportement avec les zoneurs
qu’il se doit.
Rien que Lamour
A Ploudalmezeau, la plage de Treompan a été fermée à la
baignade durant tout l’été (Le Télégramme, 18/08/18). Une analyse du Frout,
rivière qui se jette dans la mer, a décelé des bactéries d’origine animale et
humaine. Eau et rivières de Bretagne préconise des contrôles sur tout le bassin
versant. La mairesse, Marguerite Lamour, s’insurge contre un tel
positionnement : « Vouloir faire peur à la population est
incorrecte ». A Ploudalmezeau il y a de l’amour, rien que Lamour.
Laisse béton
Les côtes bretonnes n’échappent pas à l’action de la montée
des eaux. « La majorité des côtes subit une érosion sérieuse »,
confirme un expert en risques hydrauliques (18/08/18). A Trégastel,
d’importants travaux d’aménagements ont été réalisés pour préserver les maisons
de sept riverains pour un coût de 250 000 euro, justifié par la mairie. Une
telle mesure pour une poignée de privilégiés ? Laisse béton !
Au revoir
Pour exprimer leur colère face à la chute des cours de la
tomate et à une distorsion de concurrence, des producteurs industriels ont
organisé en août un barrage filtrant et une distribution de tomates au niveau
de Saint-Brieuc (24/08/18). L’opération visait à « toucher les parisiens
qui rentrent chez eux après les vacances pour leur faire penser à manger français
durant l’hiver » assure le président de la Fdsea 22. Avec un tel produit,
on n’est pas sur de les revoir.
Lever un lièvre
Triskalia a tenté de dissimuler à un éleveur bovin de
Moustéru qu’elle lui avait fourni de l’aliment contenant des antibiotiques, non
autorisés chez les ruminants (Médiapart, 29/08/18). Selon un technicien, l’éleveur aurait reçu
par erreur, un aliment pour les lapins, dépourvu d’antibiotiques d’après un
cadre de la coopérative. Or, l’éleveur décide d’analyser un échantillon qui
révèle la présence de six antibiotiques, au lieu de deux comme indiqué sur
l’étiquette. Pour les adhérents de Triskalia, lever un lièvre doit devenir une
seconde nature.
Perlimpinpin
Chez Synutra, la vente de poudre de lait infantile en
direction de la Chine a été très en-deçà des prévisions de départ
(agrobiosciences, 14/09/18). Résultat : les impayés, évalués à 30 millions
d’euro auprès des producteurs de Sodiaal, s’accumulent au point d’obliger la
coopérative laitière à racheter une partie de l’usine de Carhaix. Avec cette
énième déconvenue, Synutra n’aura été d’aucuns bénéfices pour le centre
Finistère.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire