Hier, le 12 mai, Dominique Cap, en sa qualité de Président de l'Association des maires du Finistère, était invité dans le journal de la TV locale "Tebeo", pour intervenir sur l'agression inacceptable que le maire de Saint-Brevin a subie.
Après avoir fait l'amalgame entre l'extrême droite et les "extrêmes ZAD", déplorant l'abandon du projet d'aéroport, comme à son habitude, le maire de Plougastel-Daoulas ramène tout à sa personne. Lui-même, en tant qu'élu, fait l'objet de recours par des "plaignants compulsifs" (il suppose donc que lui aussi est victime de pressions injustifiées). Bien entendu, il n'explique pas pourquoi ces plaignants saisissent le Tribunal Administratif. Et bien Mr le maire, tout simplement parce que c'est un droit civique, quand un maire refuse de communiquer avec ses administrés, ces derniers peuvent se retourner vers la Cada (Commission d'accès aux documents administratifs). Dans la majorité des cas, la Cada émet un avis favorable aux "plaignants compulsifs" et interfère pour demander à ce que l'administration s'exécute. Si ce n'est pas le cas, il reste aux "groupuscules" la possibilité d'aller devant la Justice. Dans son réquisitoire contre des personnes comme moi, le but pour lui est de parvenir à nous faire taire en voulant accentuer la pression par une condamnation financière à l'encontre des récidivistes.
Ce que Dominique Cap est en train de proférer régulièrement sur les plateaux de la télé et dans la presse locale, dans lesquels le point de vue contradictoire est boycotté, est une menace répétée. C'est une attaque contre les droits des citoyens à protéger leurs intérêts et les règles qui les régissent surtout quand des règles environnementales sont bafouées par des élus irrespectueux de nos droits à dénoncer des décisions arbitraires et orientées.
A propos, que nous reste-il comme moyens pour diffuser la réalité des situations quand la presse locale se range du côté de ces personnes ?
Bien dit !
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