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vendredi 25 août 2023

Dérèglement climatique ou changement climatique ?

L'exigence d'impartialité oblige à dicter de manière sémantique la nature des mots employés en matière d'écologie. De façon analogique, il faut s'atteler à un acte chirurgical ou à un travail d'orfèvre pour décortiquer l'interprétation, qui subsiste dans la confusion à dessein ou pas, dans l'usage qui est fait des mots "dérèglement" et "changement". Car en brandissant l'un des termes, on bannit d'office le premier, donnant plus de crédibilité à la banalité et à la popularité du second. Car, enfin, que cherchent à diffuser les irréductibles climatosceptiques si ce n'est détourner l'attention du "citoyen-monde" de la réalité anthropique des perturbations météorologiques en inondant le vaste champ médiatique de l'"insignifiant changement climatique" et de facto minimisant l'impact inhérent aux véritables responsables ?

Au niveau local, le dérèglement climatique agit 
sur la montée des eaux et l'éboulement du trait de côte
(l'Anse du Guilliec à Plougoulm-Finistère)

Pour apprécier à travers un large spectre les phénomènes climatiques, rien de tel qu'un petit rappel du béotien concernant le climat de la Planète. D'après ce que les sciences ont décrypté, les climats oscillent depuis des millions d'années entre des périodes glaciaires longues et des phases de réchauffement dont les influences peuvent être attribuées aux variations de l'orbite de la Terre autour du Soleil et de son inclinaison. Si le Soleil influe par son bombardement en particules, d'autres Planètes plus éloignées dans le système solaire favoriseraient de nouvelles contraintes physiques. En complément, des paramètres internes à la Planète-Terre ajoutent aux modifications des climats de ce que les géographes qualifient plutôt de "Variations climatiques naturelles de la Terre" et sont consécutives d'éruptions volcaniques ou de la circulation des échanges océaniques, en particuliers.

Durant des ères de peuplement ou de dépeuplement, variables en fonction de la nature inhospitalière du climat planétaire, la présence humaine n'a semble donc pas interrompu ou même perturbé ces cycles naturels. C'est seulement à partir de la fin du 19ème siècle, en procédant à ce moment-là aux relevés systématiques des températures, que l'homme vient déranger les fluctuations gigantesques du climat par l'accroissement de ses activités en lien avec la révolution industrielle.

Dès lors, les variations naturelles du climat planétaire ne peuvent plus être qualifiées de changement si on s'en tient aux métamorphoses précédentes qui régissaient l'ordre naturel de la vie sur Terre. Dorénavant l'influence des activités humaines interfère sur ces cycles que seul le climat planétaire ordonnait. Ainsi selon une étude de l'Université de Cambridge de 2017, la Terre aurait dû entamer une nouvelle période de glaciation.

Du pétrole a été découvert au large de la Namibie en 2023,
de quoi accroitre la production à 11 milliards de barils d'ici 2040
avec des incidences dévastatrices à l'autre bout du monde comme à Plougoulm

D'ailleurs il serait peut-être plus approprié d'évoquer le dérèglement des climats considérant que la perception que l'on se fait des conditions météorologiques n'est pas la même d'un point à l'autre de la Terre, ce qui à l'évidence profite à tous ceux et celles qui font croire que Dieu est à l'origine du Monde ou à tous ceux que le discours écologique horripile au point de tomber dans le déni.

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