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jeudi 10 mars 2016

J’ai moult à mon âme

J’ai moult à mon âme




L'homme aux bras ballants - Yann Tiersen

Eventrer le vent ne se vante pas dans les veines glaises.
Chahuter le chalut, faire chasser les chairs chaudes,
Derrière les bastingages,
Me rend bastion. Je suis foutaise.
J’ai moult à mon âme à trop médire ton malaise qui rode

Consulter le limbe des lombrics mal fagotés dans l’ombre.
Des gerçures, des fêlures, des censures et de leurs plaies,
Béantes,
Encenser nos blessures assassines qui encombrent
Le moult à mon âme du trop plein de ses morsures défigurées

Postillonner des cotillons, les colmater, collés sur nos combats.
Ceux là qu’il faut étouffer dans l’étuve des touffes épineuses
Des ajoncs des jongleurs,
Joyeux à déjouer le jet de l’embarras.
D’avoir moult à mon âme, s’en est trop. La torpeur est épineuse

Se trimballer troubadour, troubler la foule et fouler le gueux
Aves sa gouaille de canaille,
Capitonné dans une ignorance.
S’indigner. Ne jamais s’avilir. Ne jamais se sentir sali ou si peu.

De trop de dérision est férue mon âme. Ferre ça dans tes pensées denses


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