A une autre femme. A un éternel amour. Je suis parti comme un soupirant.
Le châle
Bien chiadé est ce sépia, se posant
si près du silence
Que seul le châle entend chahuter
ta chaleur diluée
Dans l’intrication laineuse d’un
sang en transe
Défilant au fil de ta peau des
défis en sus englués
Le châle met au vert des hivers
tant qu’il pleut
Sans drap, froissé tu vis dans des
bras diurnes
Ceux des mailles, rêvant d’un mâle
qui s’émeut
A héler un allié sans retour vers ta
toison auburn
Ce châle blanc baille des alvéoles
glabres
Galbé au derme dénudé vêtu de
sensualité
Sa courbe se tort du cou à l’odeur
des ténèbres
Là où se faufilera le feu affolé de
notre dualité
Apprête-toi à t’apprêter autrement
et te lover
A chanceler dans les soupirs du
soupirant
A sourciller dans ses sourires en
forme de V
Un V de Vie et chasser le châle
dans le rang
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