Sublime à subliminal
Les souvenirs nous prient d’enfouir
le pire au sous-sol des souffrances
Ne retenir que l’écrin de l’étreint
qui nous étripait tant de fois en moins
Se dissoudre dans le noir et le
vert pour soudoyer la sournoise ignorance
Se soigner à la gésine du sublime
et du subliminal. Les danser en refrain
Seules, les pensées émérites crépitent
nos croque-morts croyances,
Frelatent leurs excréments pour en extraire
des extraits pour le soin
Savonnant par la sonate les sommes
de nous, somme toute en faïence
Peu importe. Les portes où elles colportent,
se lavent dans nos mains
Au soir des corps, tarder et,
s’attarder encore dans un décor en transe
Se lover au creux des forces que
créer les torses au gré des grains
Les noyer dans le noir et le vert,
un plaidoyer vers la transhumance
Vers le marron consacré qu’offrent
les souffles de regards en regain
L’éveil de l’esprit sain se lève
afin d’éloigner le levain de la démence
De Toi à moi, sublime à subliminal,
à supplanter le supplice humain
Un ailleurs cueille nos ivraies
comme qui dirait ivre de consonance
Dont la clef a clos cet enclos consumé
dans des glands clandestins
De tes souvenirs, je n'ai gardé que la beauté
Le bijou de ta main qui, dans la pénombre
Recherchait l'étreinte assurée d'une folle échappée
La musique de nos silences
A bâti nos croyances,
J'ai vu la clarté de ton ombre
Chanter un doux refrain
Le joyau noir et vert s'est enfin endormi
Epuisé du trésor des larmes et des soupirs
Sublime subliminale a déposé les armes
Sublime subliminale, tu as désobéi
Pour ouvrir enfin les portes du destin
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