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lundi 13 février 2012

Oh la vache les fayots !

Quel lien entre une économie globalisée et la biodiversité ? Prenons l'exemple d'une vache d'Amérique latine : pour paître on lui libère de l'espace par une déforestation massive, forêt primaire que l'on brûle ou l'on se charge, de façon plus discrète, de survoler ces forêts et disperser de l'agent orange, dont le fabricant historique est MOSANTO. Le bétail est généralement nourrit au maïs ou colza de gènes modifiés, plantes OGM ne garantissant pas l'abandon de l'usage de pesticides, portant atteinte à la santé des commis et de leur famille. On remplace des paysans ou des peuples indigènes par de gros propriétaires terriens. Les premiers finissent par rejoindre les bidonvilles. Cette viande est importée dans le monde (la Chine a vu sa consommation de bœuf croître de façon exponentielle), et rejoint nos assiettes ou toutes formes de produits transformés. Imaginons maintenant que cette agriculture soit localisée, autosuffisante, vivrière et productrice de différents types de plantes consommables ? Que l'on  conserve quelques semences pour la récolte suivante et que cette agriculture puisse même faire l'objet d'une Valeur ajoutée dans le cadre d'un commerce équitable sud-nord. Ne serions-nous pas dans le sujet de la biodiversité ? En Europe la politique agricole n'a rien à envier à l'Amérique latine. Fortement subventionné, l'élevage européen et notamment français, profite pleinement de mesures qui avantagent ses exportations et nuisent aux petits producteurs dans "les pays en voie de développement". Une bonne partie de cet élevage est d'ailleurs nourrit à base de tourteaux de soja OGM, élément protéique, complément alimentaire à l'ensilage de maïs, importé de la même Amérique latine. Dernier point : une vache dégage des gaz, qui contribuent au réchauffement climatique qui entraîne la disparition des pôles et de leur faune. Proposition : diminuer sa consommation de viandes et adopter une sobriété alimentaire. Simpliste ? Non, c'est simple.

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