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mardi 28 février 2012

Philippe Bodard soutient Dédé l’abeillaud à la présidentielle


Mûrs-Erigné, lundi 27 février. En guise de costume cravate, David Derrien s’est présenté dans son habit d’abeille pour aller chercher une promesse de parrainage auprès de Philippe Bodard.
Mûrs-Erigné, lundi 27 février. En guise de costume cravate, David Derrien s’est présenté dans son habit d’abeille pour aller chercher une promesse de parrainage auprès de Philippe Bodard.
Avec ses lunettes à grosse monture jaune, ses deux antennes mobiles sur la tête, son costume zébré noir et or, Dédé l’Abeillaud ferait un tabac auprès des enfants tout en s’attirant la bienveillance des rigolards par sa seule présence. Derrière son costume de Maya l’abeille, l’homme n’a pourtant rien d’un clown de cour de récréation dont le seul but serait uniquement d’amuser la galerie avec force mimiques, pitreries et autres calembours. Même s’il se hasardera en préambule de son discours à un douteux jeu de mot entre le nom de son hôte et l’insecte butineur en parlant de « beau dard ». Quelle entrée en matière !

Vêtu de son déguisement d’abeillaud - le mâle de l’abeille - Dédé l’Abeillaud était à l’hôtel de ville de Mûrs-Erigné afin de rencontrer le premier élu de la ville. En surgissant dans un bourdonnement d’essaim destiné à surprendre la cantonade présente, il a fait une tonitruante entrée dans la salle du conseil municipal devant plusieurs dizaines de supporters acquis à sa cause. Au-delà de l’entrée quelque peu folklorique du personnage, de nombreux médias étaient venus découvrir ce candidat atypique qui mène pacifiquement son bonhomme de chemin. Preuve en fut donnée avec la présence de nombreux médias avec, entre autres, BFM télé, Canal +, l’AFP, ainsi que tous des représentants de la presse régionale.

De fait, ce Breton de Plougastel-Daoulas se présente comme un véritable défenseur de la biodiversité en s’appuyant sur un réseau d’apiculteurs, de faucheurs volontaires, de défenseurs de l’environnement. Dans son propos, il s’élève notamment « contre la commercialisation de tous les insecticides systémiques fossoyeurs des insectes pollinisateurs, contre la distribution gratuite d’échantillons de semences OGM auprès des maïsculteurs, contre une économie globalisée qui impacte la diversité biologique ». Et à l’évidence, derrière le déguisement, se trouve un militant dont l’engagement se veut clairement affiché.



Bzzz… En voilà un qui fait le buzz dans cette très sérieuse campagne électorale... Avec un discours qui semble faire mouche auprès des écologistes.
Bzzz… En voilà un qui fait le buzz dans cette très sérieuse campagne électorale... Avec un discours qui semble faire mouche auprès des écologistes. 
De retour du Salon de l’agriculture où il était la veille et avant d’aller manifester dans la foulée devant la Direction départementale de l’agriculture à Angers, le candidat fait son miel des soutiens qu’il commence à susciter. Même s’il est actuellement le premier dans le département à lui accorder son soutien officiel, le maire de Mûrs-Erigné est loin d’être le seul grand électeur à lui accorder un parrainage. Car selon l’entourage du candidat, celui-ci disposerait de plus de 350 signatures sur les 500 nécessaires pour se présenter au premier tour des élections présidentielles.

Petit candidat quasiment inconnu du grand public, il le demeurera sûrement jusqu’au bout. Il le sait tout comme ses supporters, d’autant qu’il ne dispose pas de budget pour tenir des meetings, s’offrir une campagne d’affichage ou sillonner le pays. Agent de service dans une collectivité brestoise, il bat la campagne à ses frais avec une modeste garde rapprochée constituée d’une chargée de « blanchiment des consciences » et d’un adjoint de « voix d’extinction ». Qu’importe ! Le message, lui, demeure bien concret.

C’est d’ailleurs ainsi que Philippe Bodard, qui fut l’un des premiers maires à bannir l’usage des produits phytosanitaires dans sa commune, l’a interprété : « Vous mettez de l’humour dans un sujet qui demande à être traité avec sérieux. J’ai des certitudes sur vos idées. Votre combat est louable dans cette campagne qui mérite un triple A : A pour Anesthésiante, Affligeante et Anti-démocratique. Je soutiens nos amis apiculteurs. Tout comme l’espèce humaine ». Et de prévenir en ajoutant : « Pour autant, parrainage ne veut pas dire vote ».

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