A quand un départ de l'élu macroniste Stéphane Péron ?
"C'est à la faiblesse du chef que l'on voit surgir la meute." Cette citation d'un auteur anonyme pourrait s'appliquer à la microscopique macronie locale. Et pour s'en convaincre, il suffit de revenir quelques mois en arrière, lors des élections municipales à Plougastel-Daoulas.
Stéphane Peron, intronisé par ses amis de gauche comme David Moan,
(Lire aussi : "A Plougastel les socialistes ont enfanté un macroniste" https://ddlabeillaud.blogspot.com/2019/12/a-plougastel-les-socialistes-ont.html )
pressenti pour concurrencer ce dernier pour être tête de liste du rassemblement des "écologistes" (sic) et de la gauche, se retrouve finalement éjecté lorsqu'il se rallie à la cause de Richard Ferrand, tout acquis à la macronie à venir. Certainement pour faire barrage à David Moan, Stéphane Peron se présente à la tête d'une liste étiquetée Lrem, confirmée en cela par la présence de Laëtitia Dolliou qui n'est autre que la suppléante de Richard Ferrand aux législatives de 2017. Mais sa légitimité pour représenter les Marcheurs ne fait pas l'unanimité car on retrouve deux autres adhérents (Michel Corre et Yvan Lachuer) sur la liste de l'actuel maire Dominique Cap : comprenne qui pourra !
de g. à d. Axel Carde, Laëtitia Dolliou (ex colistiers de S. Peron) et Michel Corre (Lrem également mais fidèle adjoint de D. Cap). Mais où est passé S. Péron ? |
Stéphane Peron pourrait se retirer du conseil municipal, à peine 1 an après les élections, désavoué par les Marcheurs locaux |
A ce stade, un récapitulatif s'impose. Sur le papier, on a une liste Lrem emmenée par Stéphane Peron et Laëtitia Dolliou d'un côté, une autre liste concurrente avec deux autres représentants de Lrem dont Michel Corre. Au moment où Stéphane Peron semble préparer ses valises, Laëtitia Dolliou (Lrem) réapparaît publiquement avec un ancien adversaire Michel Corre (Lrem) pour former un collectif de soutien à la présidentielle d'Emmanuel Macron. S'ils se mobilisent effectivement pour cette élection avec le droit de soutenir un candidat de leur choix, ils ont avant tout un devoir de transparence auprès des habitants de la commune afin d'expliquer qu'une entente tacite se fomente pour avaliser le départ de Stéphane Peron et ainsi apporter, par l'arrivée de Laëtitia Dolliou, un soutien supplémentaire à la politique boulimique de Dominique Cap.
Avec ce nouveau gloubi-boulga composé d'Yvan Lachuer, Michel Corre et Stéphane Peron, on a bien la crème des élus Lrem au conseil municipal, une tambouille politicienne bien navrante.
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