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lundi 20 décembre 2021

A Plougastel, on a la crème des élus macronistes !

A quand un départ de l'élu macroniste Stéphane Péron ? 

"C'est à la faiblesse du chef que l'on voit surgir la meute." Cette citation d'un auteur anonyme pourrait s'appliquer à la microscopique macronie locale. Et pour s'en convaincre, il suffit de revenir quelques mois en arrière, lors des élections municipales à Plougastel-Daoulas. 

Stéphane Peron, intronisé par ses amis de gauche comme David Moan,

(Lire aussi : "A Plougastel les socialistes ont enfanté un macroniste" https://ddlabeillaud.blogspot.com/2019/12/a-plougastel-les-socialistes-ont.html )

pressenti pour concurrencer ce dernier pour être tête de liste du rassemblement des "écologistes" (sic) et de la gauche, se retrouve finalement éjecté lorsqu'il se rallie à la cause de Richard Ferrand, tout acquis à la macronie à venir. Certainement pour faire barrage à David Moan, Stéphane Peron se présente à la tête d'une liste étiquetée Lrem, confirmée en cela par la présence de Laëtitia Dolliou qui n'est autre que la suppléante de Richard Ferrand aux législatives de 2017. Mais sa légitimité pour représenter les Marcheurs ne fait pas l'unanimité car on retrouve deux autres adhérents (Michel Corre et Yvan Lachuer) sur la liste de l'actuel maire Dominique Cap : comprenne qui pourra !


de g. à d. Axel Carde, Laëtitia Dolliou (ex colistiers de S. Peron) et Michel Corre (Lrem également mais fidèle adjoint de D. Cap). Mais où est passé S. Péron ?

















Toutefois, contrairement aux apparences, Stéphane Peron, seul rescapé de la défaite du premier tour, n'est pas le seul représentant de Lrem dans le nouveau conseil municipal, puisque ses anciens adversaires Michel Corre et Yvan Lachuer, tout aussi partisan de la macronie, figurent également dans ce conseil emmené par le chef de cartel Dominique Cap. Les premiers pas de Stéphane Peron comme élu sont balbutiants, hésitants, comme s'il était déjà perturbé de ce choix cornélien d'être en même temps dans l'opposition mais ne pas trop l'être quand même. On le sent mal à l'aise dans ses interventions brouillonnes. 6 mois plus tard, les rumeurs persistantes le donnent sur le départ du conseil municipal, dans le courant du printemps prochain. D'évidences, hormis le fait que ce n'est pas glorieux de se désister de son mandat alors que l'on se prédestinait à être premier magistrat de la commune, ce qui en dit long au passage sur l'envergure et le potentiel de ces gens, d'anciens colistiers ont décelé eux-aussi des défaillances politiques chez celui qui était pourtant leur chef de file quelques mois plutôt et qui aujourd'hui préfèrent se désolidariser. 


Stéphane Peron pourrait se retirer du conseil municipal, à peine 1 an après les élections, désavoué par les Marcheurs locaux


Alors il faut préparer la suite. Tout logiquement le siège vacant devrait revenir aux suivants sur la liste municipale,  Laëtitia Dolliou semblant la mieux placée pour pallier à la défection du chef en déshérence. Elle qui pourtant était sortie par la petite porte, perdant son poste d'élue, revient en cette fin d'année sur le devant de la scène politique locale en s'associant à une initiative d'un autre adhérent de Lrem, Michel Corre, pour former un collectif qui s'intitule "Comité pour la réélection d'Emmanuel Macron", Crem Plougastel 29. 

A ce stade, un récapitulatif s'impose. Sur le papier, on a une liste Lrem emmenée par Stéphane Peron et Laëtitia Dolliou d'un côté, une autre liste concurrente avec deux autres représentants de Lrem dont Michel Corre. Au moment où Stéphane Peron semble préparer ses valises, Laëtitia Dolliou (Lrem) réapparaît publiquement avec un ancien adversaire Michel Corre (Lrem) pour former un collectif de soutien à la présidentielle d'Emmanuel Macron. S'ils se mobilisent effectivement pour cette élection avec le droit de soutenir un candidat de leur choix, ils ont avant tout un devoir de transparence auprès des habitants de la commune afin d'expliquer qu'une entente tacite se fomente pour avaliser le départ de Stéphane Peron et ainsi apporter, par l'arrivée de Laëtitia Dolliou, un soutien supplémentaire à la politique boulimique de Dominique Cap. 

Avec ce nouveau gloubi-boulga composé d'Yvan Lachuer, Michel Corre et Stéphane Peron, on a bien la crème des élus Lrem au conseil municipal, une tambouille politicienne bien navrante.

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