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vendredi 3 juin 2022

Les Français n'aiment pas les Arabes, des Bretons non plus acte de fin

 Acte I

https://ddlabeillaud.blogspot.com/2022/05/les-francais-naiment-pas-les-arabes-des.html

Acte II

https://ddlabeillaud.blogspot.com/2022/05/les-francais-naiment-pas-les-arabes-des_20.html


Contre mauvaise fortune bon coeur je me présentais sur le canton
de Châteauneuf-du-Faou en 2001 pour l'UDB,
après avoir été écarté de la liste de C. Troadec

La crainte première de certains hauts responsables était de voir cette affaire récupérée par des personnes hostiles à l'Emsav dans son ensemble et notamment par Françoise Morvan qui usait, et qui use encore, de la diatribe à excès et sans filtres contre les militants bretons, soignant surement une vexation profonde qui date de l'époque de sa rencontre avec Per Denez, à l'Université de Rennes. Etonnamment ce nom revient une seconde fois pour d'autres raisons. En effet, la rédaction du Télégramme de Carhaix, ayant eu vent des turbulences créées par l'article, m'appela afin de m'entretenir plus largement dans les colonnes du journal. Je savais que Mr Morvan, le journaliste qui me contactait, était un proche de Richard Ferrand. Je ne donnais pas suite à cette proposition qui m'aurait fait basculer dans la récupération politique. En cela je rejoignais Fatia Folgavez, sans le savoir, car elle ne fut jamais en contact avec le député de la 6ème circonscription, contrairement à ce qui est prétendu ci-dessous.

Courriel du 23 juin 2005, R.D.

Une autre forme de calomnie circulait à l'UDB à notre encontre. Si jusqu'à présent je me suis bien gardé de dévoiler l'identité des camarades du parti, l'individu qui suit mérite un éclairage particulier. Il s'agit de Daniel Cotten, être perfide et sans scrupules, éternelle seconde main de Christian Troadec à la mairie de Carhaix depuis 20 ans. Mais lisez plutôt :

Courriel du 23 juin 2005, Daniel Cotten

En fait, nous apprenions rapidement comment étaient distribuées les photocopies de mon article et notamment auprès des élus de la municipalité. Un petit aparté devient nécessaire. En 2001, Christian Troadec se présente à la tête d'une liste "Divers Gauche". Il a face à lui, et du même bord politique, deux autres listes rivales, l'une menée par l'ancien socialiste Richard Ferrand, l'autre par l'ancien maire de la commune, Jean-Pierre Jeudy. Au soir du premier tour, les électeurs mettent la liste de Richard Ferrand en tête de l'élection municipale. Sauf que celle de Christian Troadec est en embuscade avec seulement 120 voix d'écart avec le principal concurrent de gauche, qui rejette l'acte de l'union des gauches. Jean-Pierre Jeudy s'associe donc à Christian Troadec pour contrer et se débarrasser de Richard Ferrand au second tour. C'est bien ce ticket gagnant qui deviendra l'équipe majoritaire au sein de la future municipalité. Malgré tout, l'entente politique est de courte durée. Je ne sais pour quelle raison mais les relations se tendent entre les deux composantes de la majorité. A tel point qu'un des proches de Jean-Pierre Jeudy se charge de la distribution de mon article aux fameux "amis" politiques de Daniel Cotten. Christian Troadec ira jusqu'à lui dire qu'à l'UDB ils ne savent pas tenir leurs adhérents ! Ambiance. Pour autant, tout n'est pas réglé au sein de l'UDB du Kreiz-Breizh.

Courriel du 19 juin 2005, H.L.G. responsable de la section à cette époque

A lire ce qui suit, on peut surtout noter l'absence de médiations du responsable de la section locale de l'époque.

Courrier du 07 juillet 2005 à la section Kreiz Breizh de l'UDB, P.F.

Ci-dessous, une autre réaction, différente, mais qui en réalité détourne l'attention de l'objet du litige.

Courriel de N.L.G.

La date du prochain Bureau politique était fixée au dimanche 26 juin 2005 et a lieu à Bécherel. Un point sur l'An Emsaver est à l'ordre du jour. Je suis présent à cette réunion.

Courriel du 23 juin 2005, R.D.

Il n'y a pas eu de "dégâts à réparer". Ecrasé par le poids de l'enjeu, des carrures politiques qui s'additionnaient autour de la table, je fus un piètre avocat pour défendre Fatia Folgalvez. On oublia très vite l'instauration d'une commission d'enquête. Le point sur cette affaire achevé je n'avais que pour seule option le départ prématuré du Bureau Politique. Quelques jours plus tard je mettais un terme à ma (longue) présence au sein de l'UDB. La conclusion de cette pitoyable affaire je la laisse à Fatia qui résume bien ce que je pense de ce déni méprisant à l'endroit d'une "humaine dégradée".

Extrait du courrier adressé au "Peuple Breton" fin 2003


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