Comme la dinde à Noël, l'agneau de Pâques ou le cochon grillé pour l'été, la période des élections municipales à Plougastel, ouvre une période qui aiguise les appétits pour de traditionnelles ratatouilles programmatiques, pareilles à des clafoutis prédigérés ou à des recettes indigestes, compliquant mécaniquement la mastication intellectuelle. A certains écarts, on ferait même dans le réchauffé, ou pire, on s'étoufferait de s'apercevoir que des commis inoxydables n'ont pas encore pris leur retraite électorale, que l'on ne pourrait de toute façon pas qualifier d'émérite. Au final, les électeurs de Plougastel auront le droit, une fois de plus, à une tambouille politique servie sur un plateau électoraliste.
En parlant de tambouille, il y a en un qui remet le couvert pour un quatrième rabiot, il s'agit de Dominique Cap. Alors lui, autrement surnommé "Mister freeze", à trop vouloir confondre sa bourse avec celle de la caisse communale, est incorrigible ! En plus d'un abonnement gratuit à la cantine, il parvient à maintenir à son service, tel un véritable chef "bling bling" étoilé, une brigade de marmitons adoubés. Le maire sortant, peut se targuer d'être le digne représentant de la gastronomie française : viandée, saucée, copieuse, lourde, vinifiée, outrancière. On ne fait pas dans l'exotisme chez Cap, mais la cuisine politicienne ça le connaît, restant fidèle à sa devise : un menu frelaté, un chef "tête de veau", une équipe servile avec son responsable de salle, Jean-Jacques André.
Pour chercher de l'exotisme il faut changer de gargotes. A voir les enseignes, l'électeur et l'électrice pourraient être alléchés par les émanations qui proviennent des différentes marmites à idées. Sauf que, et même pour un fin gourmet, l'agitation qui règne dans les arrières cuisines donnera, à n'en point manquer, un goût amer à la lecture des cartes, qui se redistribuent d'une élection à l'autre, dans un jeu de rôles confus.
Pour rendre confortable la lecture du tableau ci-dessous, j'ai délibérément changé les noms par des chiffres. Je me suis ensuite contenté de retenir que les principaux intéressés, d'une part parce qu'ils étaient et sont de nouveau les premiers protagonistes et, d'autre part, je ne souhaitais pas associer à cette mascarade locale, des personnes au demeurant constantes dans leur choix, ignorantes ou tout du moins éloignées de cet imbroglio politique. Enfin, je précise, s'il était encore nécessaire de le faire, que les personnes nommées ci-dessous sont, ou ont été, des élus du conseil municipal. Ce qui leur confère, de par leur mandat, une visibilité publique, une fonction territoriale qui les obligent à produire des résultats et à rendre des comptes, que cela leur plaise ou pas.
Je commencerai donc par les dernières élections municipales en 2014. Trois listes sont constituées ayant comme chefs de file : Dominique Cap (divers droite), Gisèle Le Guennec (divers gauche et centre droit) et Claire Mallejac (PS et consorts). La liste de Gisèle Le Guennec se nomme "Plougastel à venir" tandis que celle de Claire Mallejac s'intitule "Vivons Plougastel Intensément". Je ne m'attarde pas sur la liste de Dominique Cap.
Les numéros 1, 2, et 4 s'associent à la démarche de 3. Tandis que 7 (qui d'ailleurs remplacera 8 aux pieds levés pour la tête de liste) a le soutien de 5, 6 et 8. Les résultats du premier tour, puisqu'il n'y en aura qu'un, sont implacables : Dominique Cap est réélu avec 50,38 % des suffrages exprimés, la liste de 7 : 29,77 % et 3 : 19,85 %. la consternation doit être vive dans les rangs de 3 et 7. A Plougastel, quand la gauche part divisé, les jeux sont perdus d'avance. Tous ceux qui suivent un tant soit peu la vie politique à Plougastel le savent. Mais il faut croire que l'on ne tire aucun enseignement de l'histoire, ce n'est pas propre à la commune, cela est plutôt intrinsèquement lié à la nature humaine, elle-même. Bref, les jeux sont faits. La partie suivante consiste à composer le conseil municipal.
C'est en toute logique que 2,3 et 4 d'un côté puis 5,6, 7 et 8 de l'autre composent l'opposition à Dominique Cap, divisées en deux groupes distincts. Avec la particularité tout de même que 1 viendra remplacer 3 au cours du mandat. De sources fiables, 3 en aurait "pris plein la tête" après la déroute du premier tour. Je n'assommerai donc pas 3, malgré la remarque suivante qui est que, lorsque l'on est élue, on assume jusqu'au bout le mandat confié par des électeurs, car c'est remettre en cause l'utilité du suffrage universel direct, bien mis à mal par ailleurs.
Donc 1 vient rejoindre 2 et 4 au sein du groupe "vivons Plougastel intensément". Arrêtons nous un instant sur la 4. 4 roule dorénavant et dans l'intervalle pour le nouveau parti "LREM" et devient le temps d'une élection législative la suppléante de Richard Ferrand, bête immonde, qui a dû s'en prendre à 3 après sa défaite, tous deux membres, encore à cette époque, du Parti socialiste. 1 et 2 se retrouvent certainement bien embarrassés de siéger dès lors avec 4. C'est d'autant plus cocasse que 1 tape régulièrement maintenant sur la tête de liste LREM où figure 4 pour les prochaines élections municipales de 2020.
Est-ce que vous suivez toujours ? Venons-en alors aux prochaines municipales de 2020 puisque j'ai commencé à les évoquer. A voir les groupes en constitution, la zizanie règne entre les participants. Je ne reviens pas sur celle de 1, 2 avec la 4. Mais je m'interroge : suis-je le seul à soulever la confusion des styles à regarder la troisième partie de tableau ? Nous avons 1 et 2 qui partent avec 6 et 7 pourtant rivaux en 2014. La 4 rejoint la liste LREM, tandis que 5 et 8 prennent leur distance avec les 6 et 7 alors associés au sein du conseil municipal actuel.
Je me demande comment durant cette année de mandat, ils peuvent prendre des délibérations communes objectives (voir la dernière publication de "la Gariguette", rubrique "Tribune libre", de novembre dernier), disposer d'autant de marges de manœuvre consensuelles alors que la période pré-électorale est celle qui provoque le plus d'animosité et de rancœur entre les concurrents en lice. Ou alors, ils auraient pris pour habitude de faire silence, à l'image du mandat qu'ils ont exercé durant les six derniers années. Ce qui, concernant l'environnement à Plougastel, est malheureusement bien le cas.
Donc 1 vient rejoindre 2 et 4 au sein du groupe "vivons Plougastel intensément". Arrêtons nous un instant sur la 4. 4 roule dorénavant et dans l'intervalle pour le nouveau parti "LREM" et devient le temps d'une élection législative la suppléante de Richard Ferrand, bête immonde, qui a dû s'en prendre à 3 après sa défaite, tous deux membres, encore à cette époque, du Parti socialiste. 1 et 2 se retrouvent certainement bien embarrassés de siéger dès lors avec 4. C'est d'autant plus cocasse que 1 tape régulièrement maintenant sur la tête de liste LREM où figure 4 pour les prochaines élections municipales de 2020.
Est-ce que vous suivez toujours ? Venons-en alors aux prochaines municipales de 2020 puisque j'ai commencé à les évoquer. A voir les groupes en constitution, la zizanie règne entre les participants. Je ne reviens pas sur celle de 1, 2 avec la 4. Mais je m'interroge : suis-je le seul à soulever la confusion des styles à regarder la troisième partie de tableau ? Nous avons 1 et 2 qui partent avec 6 et 7 pourtant rivaux en 2014. La 4 rejoint la liste LREM, tandis que 5 et 8 prennent leur distance avec les 6 et 7 alors associés au sein du conseil municipal actuel.
Je me demande comment durant cette année de mandat, ils peuvent prendre des délibérations communes objectives (voir la dernière publication de "la Gariguette", rubrique "Tribune libre", de novembre dernier), disposer d'autant de marges de manœuvre consensuelles alors que la période pré-électorale est celle qui provoque le plus d'animosité et de rancœur entre les concurrents en lice. Ou alors, ils auraient pris pour habitude de faire silence, à l'image du mandat qu'ils ont exercé durant les six derniers années. Ce qui, concernant l'environnement à Plougastel, est malheureusement bien le cas.
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