Le long de l’eau delà
Native du méandre des sédiments, tu sièges le
long de l’eau delà
Sur des galets lézardés de zig zag, au hasard des
ruisseaux de mica,
Dont Les plécoptères perlés colportent ton amour si
farouchement
Qu'ils vivifient le lit de graviers où grouillent mes
alluvions du ponant
Nous, Voyageurs volubiles, coulant en douce le long
de l’eau delà,
Nous courberons les renoncules par la grâce de nos
torrents de gravats.
Ainsi je renaîtrai chevaine pendant que tu valses
aérée en libellule.
Aucunement altérée, la rivière nous chavirera dans
d’autres bulles
Maintenant affluent des tas de sentiments, semés le
long de l’eau delà.
Même la simulie lancine des vœux à nous muer en
oripeaux sans éclat.
Malgré tout, la fougue du fleuve filtre les fourberies
alors fossilisées
Parce qu’elle oxygénera, sans occire l’ancyle, la
genèse de notre destinée
Lindouar, Le Dreff |
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