J’ai moult à mon âme
Eventrer le vent ne se vante pas
dans les veines glaises.
Chahuter le chalut, faire chasser
les chairs chaudes,
Derrière
les bastingages,
Me rend bastion. Je suis foutaise.
J’ai moult à mon âme à trop médire
ton malaise qui rode
Consulter le limbe des lombrics mal
fagotés dans l’ombre.
Des gerçures, des fêlures, des
censures et de leurs plaies,
Béantes,
Encenser nos blessures assassines qui
encombrent
Le moult à mon âme du trop plein de
ses morsures défigurées
Postillonner des cotillons, les colmater,
collés sur nos combats.
Ceux là qu’il faut étouffer dans
l’étuve des touffes épineuses
Des
ajoncs des jongleurs,
Joyeux à déjouer le jet de
l’embarras.
D’avoir moult à mon âme, s’en est
trop. La torpeur est épineuse
Se trimballer troubadour, troubler
la foule et fouler le gueux
Aves sa
gouaille de canaille,
Capitonné dans une ignorance.
S’indigner. Ne jamais s’avilir. Ne
jamais se sentir sali ou si peu.
De trop de dérision est férue mon
âme. Ferre ça dans tes pensées denses
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